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30/04/2015

La vie du blog : avril 2015

A toutes et à tous, un grand merci : avec plus de 4 700 visites ce mois-ci, c'est indéniable : le blog se porte pour le mieux ! 34 570 visites depuis sa création ; vous avez été nombreux à suivre ici même Johnny Friedlaender dans ses oeuvres, il est vrai qu'il vous était proposé de l'inédit, du vécu ; et que la vie de cet homme fut passionnante de bout en bout. Sa ferveur, exemplaire. Sa fin, bien triste, certes. 

D'autres belles surprises pour le mois prochain, restez attentifs...

A très bientôt.
Avec mes meilleures pensées amicales

Faites passer je vous prie, merci---------------------------------------DM

17:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2015

Brigitte Coudrain opus III

FRIED 15.jpg

FRIED 14.jpg
1990

. fin janvier, J. F. a déjà fait 8 aquarelles chez lui, il en fera plus de 15, de petits formats. En février, il commence à retourner à l'Atelier pour graver...
Mars, Avril. Le 21 Avril nos visitons le Musée Zadkine, non encore rénové, comme si Zadkine était juste absent... nous regardons les outils, le tablier... et le petit jardin.
. en mai, J. F. commence à faire des chutes, et le 16, suite à une chute très violente (dans l'escalier) commencent des problèmes de vision... La "fête" du 21 juin est annulée - il a aussi des problèmes de mémoire, mais surtout il ne peut plus travailler : il voit double, ou surtout a des "visions" bizarres... il a un "moral noir" et veut "changer de peau"...
avec un peu d'amélioration il peut essayer l'Aquarelle, à la Maison, le 29 juillet.
. en Août je fais venir sa table de l'Impasse du Rouet pour qu'il puisse travailler plus à l'aise. Nous allons au Jardin du Luxembourg et dans notre Jardin d'Atelier au mois d'Août
. le 14 nous allons à "l'Arsenal", le Port, et place de la Bastille au café... c'est une sortie pour lui...
. en Septembre, il revient graver à l'Atelier, et reprend sa planche interrompue il y a quatre mois...
. octobre, Novembre, plusieurs chutes.
en Novembre, il grave à l'Atelier (en décembre, je commence à rester avec lui le Dimanche, au lieu d'Estrée.)

                                                                       Brigitte Coudrain

10:22 Publié dans Arts | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2015

Jean Rousselot

Voici les derniers poèmes de Jean Rousselot, que connaissent bien les lecteurs de Diérèse, textes parus post mortem. Le poète, traducteur (une partie non négligeable de ses traductions n'ont jamais été publiées en livres...), romancier, nouvelliste ne fut jamais un "sculpteur de nuages" (pour parler comme Jean Anglade), mais savait bien au contraire conférer à ses vers la rage de vivre qui fut sienne jusqu'au bout de la longue route. Ses préoccupations dernières touchaient aux origines de l'univers (la fameuse théorie du big-bang) comme au sens de la vie, "s'il en est un", ajoutait-il :

A proprement parler

               Trous noirs

     N'incrimine pas la pluie
     De tes trop longues années
     Quand éclatera la vitre
     Qui t'éclaire et te protège
     Tels à Marathon les os
     Des combattants de Platées

     Ne t'en prends qu'à l'éboulis
     Des infimes naines blanches
     Qui vont revenir trous noirs
     Après avoir été ses seules raisons d'être.

 

               Secret espoir

     A pleins cubilots des mots
     Qui finiront bien
     Par signifier quelque chose
     Et pourquoi pas la vie en rose

     Ce qui compte c'est le métal qui bout
     Son odeur d'enfer
     Le risque doublé d'un secret espoir
     De s'y confondre
     Avant qu'il ne soit froide fonte.

 

               Il se fait tard

     Dindon de toutes les farces
     On a pourtant sans une plainte
     Servi de cale à l'univers boiteux
     Et de guerre lasse accepté
     La vieille hypothèse Dieu.

     Au lieu de s'arsouiller dans ses propres bas-fonds
     En quel nuage s'enfuir
     Et quelle mer tenter de boire
     Il se fait si tard dans le monde
     Que l'on n'aura pas le temps de choisir.

 

               Vaille que vaille

     Avec le sentiment parfois
     Que l'on rêve cette vie
     Vaille que vaille on nage
     Entre des forêts hiératiques
     Et des chapelets d'astres inconnus
     Sans même se demander
     S'il y a une autre rive.

                             Jean Rousselot

14:33 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)