241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2017

Dans la rubrique "Récits", in Diérèse 72

Deuxième nom (qui ne vous est pas inconnu puisque Annie Mantel a déjà participé au numéro 70 de Diérèse), une suite à "Métro" donc... en touches délicates, sensitives, dont l'auteure a le secret, cet extrait choisi pour vous :

Métro
opus 2

J’ai le nez dans son pull dont les mailles me chatouillent les narines.
Mes bras entourent sa taille et mes mains se rejoignent dans son dos. Elles se reconnaissent, et rassurées se laissent déployer sur le dos de l’homme.
Il prend simplement ma tête dans ses mains.

Je ferme les yeux pour ne pas me plonger aussitôt dans l’abîme de son regard. Je reste à l’extérieur et ce sont mes mains qui voient. Je caresse sa joue, en descendant mes mains rencontrent la douceur, en remontant elle relèvent les poils naissants de sa barbe. Ça me pique très doucement et c’est bon.
Son cou est chaud, et juste au milieu de la clavicule, un petit creux m’invite à y déposer mon menton.
Je reste là sans bouger. Il caresse mes cheveux.
Ses  bras descendent le long de mon dos et m’emprisonnent.
Nous avons trouvé les parties de notre corps qui brûlent de rencontrer l’autre pour entendre battre notre cœur en réponse l’un à l’autre.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


Annie Mantel

Les commentaires sont fermés.