241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/08/2018

Ode à l'Eté

Grain invisible de l'instant
sous le grand tilleul

bourdonnent nos voix
avec le tremblé des lignes

chacune effaçant l'autre
le collier autour de ton cou
une fumée d'herbes au loin
les racines torturées
inexorablement liées
à la douce courbe fermée
de la vie
au premier
tremblement de l'air
ce feu pâle sur ta joue



Saisir la pesanteur comme qui
suspend son souffle quand
sur la pierre effritée se lisent
les variations de la colline
la plus petite aiguille flotte
l'ombre des choses pures
abrite de vieux langages

infime fourmillement
sous les paupières
du dedans
au dehors
arbres ciels
silencieux
sur le grand balancier


Daniel Martinez (15/8/18)

18:11 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.