09/02/2019
8 février 2019
Si l'on interrogeait les gens dans la rue, en leur demandant : "En quelle saison sommes-nous ?", ils ne manqueraient pas de répondre à une question aussi saugrenue : "Mais nous sommes en hiver !" Et ce jusqu'au 21 mars (au passage, très chers, n'oubliez pas la date anniversaire de Diérèse, le 21 dudit, en 1998, merci), oui, car c'est bien la date officielle de l'entrée en scène du printemps.
Pourtant le naturaliste, ou le simple observateur attentif de la nature, sait bien que cette date est arbitraire. Le printemps, par petites touches discrètes, pousse chaque jour un peu plus sa corne sur le territoire déjà mité de l'hiver.
Les prémices de son apparition prochaine sont furtives. La pie - qui tous les jours fait la navette entre peupliers et antennes ou paraboles de télévision - transporte aujourd'hui, et pour la première fois, une brindille dans son bec. L'examen attentif du jeune saule décèle la présence de petits bourgeons, et le noisetier s'orne - à côté de ses chatons mâles - de quelques fleurs roses aussi minuscules qu'éphémères.
Déjà, sur la pelouse du parc, s'épanouit un perce-neige ou une hâtive primevère...
PS : j'ai mené à bien il y a de cela quelques instants cet exercice difficile du livre pauvre et vais photocopier l'ensemble, car il ne me reviendra... qu'un exemplaire sur les huit poèmes inédits écrits d'une traite au regard des peintures de Magali Latil, sans retouche bien entendu (vous commencez à me connaître de plus près). Il n'est pas impossible que je vous en donne lecture au fil de l'eau & du blog. DM
21:40 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (0)
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