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10/02/2019

10 Février 2019

Pas trop adepte des "Siestes littéraires" (!), comme il se dit chez les institutionnels, tant qu'à faire j'opterais pour les "Siestes crapuleuses" qui permettent à tout le moins au corps d'exulter ("un esprit sain dans un corps sain"), mais bien plutôt pour votre dimanche mes très chers, vous qui m'accompagnez dans mes écrits, mon aventure, voici le premier des huit poèmes écrits hier en après-midi, de mon dernier livre pauvre (les feuillets découpés font : 5,5 x 50 cm, à la verticale) :


Mais sans
la nacre
de l'Infini
intercepté
piqué
sur un fond
de terre brûlée
de passions mêlées
sous les gris
indécis
de la campagne
dis-moi
pourquoi se trahit-on
pourquoi
tant de ferveur
gaspillée
tandis que l’œil lui
continue
de tisser
l'Air et le Labyrinthe
Icare et Dédale
dans le corps du jour
une passante
Salomé
belle ombre
étrangère
glisse la foudre
d'un corsage
qui s'ouvre
sur le grain
de la peau
un peu
de ton histoire
se donne


Daniel Martinez

13:06 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (0)

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