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02/11/2014

Les "malheurs" des immortels

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Un dessin qui me fut adressé par Pascal Ulrich, au sommet de son art.

"Quand l'homme se laisse aveugler par les choses
il se commet avec la poussière.", écrivait Shitao.

Merci à toutes celles et à tous ceux qui s'intéressent aux oeuvres de Pascal de faire passer. Le livre qui vient d'être édité par Robert Roman, aux éditions du Contentieux : Pascal Ulrich, le rêveur lucide (voir note blog du 20/10) contient d'autres peintures de cette période du peintre (contemporaine d'une chute malheureuse, qui provoqua une "sidération nerveuse", depuis le bras jusqu'à la main droite), amicalement, DM

 

01/11/2014

Rimbaud, au juste...

Ah ! nous voici à présent confrontés à un redécouvreur de l'oeuvre d'Arthur Rimbaud, un de plus, qui me fait penser à la manière dont se qualifiait le poète, là par autodérision : le fameux "touriste naïf" de "Soir historique", in les Illuminations, j'en relis avec vous les premières lignes :

"En quelque soir, par exemple, que se trouve le touriste naïf, retiré de nos horreurs économiques, la main d'un maître anime le clavecin des près ; on joue aux cartes au fond de l'étang, miroir évocateur des reines et des mignones..."

Ce jeu de cartes au fond de l'étang renvoie sans conteste à un poème d'Une saison en enfer, soit : "Délires II. Alchimie du verbe", précisément à ce passage : "Je m'habituai à l'hallucination simple : je voyais très franchement... un salon au fond d'un lac...". Germain Nouveau serait-il donc aussi l'auteur d'Une saison en enfer ?, et Arthur R. une fois encore son copiste de fortune ! Soyons sérieux.

Le fils du Soleil n'a nul besoin, après avoir été déterré par sa propre famille, qu'un auteur lambda, Eddie Breuil, dans son livre Du nouveau chez Rimbaud, paru tout dernièrement aux éditions Honoré Champion, décide de lui retirer la paternité d'une partie de son oeuvre, précisément ce qui fut son chef-d'oeuvre : les Illuminations. Quand il suffirait de relire les poèmes en prose de Nouveau, réunis par P.O. Walzer dans La Pléiade pour se convaincre, s'il en était besoin, qu'ils ne sont pas de la même main.
Laissons donc chercher (et subventionnons) les chercheurs mais de grâce : la paix aux poètes ! Par avance, merci. DM

11:14 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)