15/07/2017
Les fondamentaux de Diérèse
Historique et orientation éditoriale
La revue de Poésie et Littérature Diérèse, fondée par Daniel Martinez qui la dirige paraît depuis le 21 mars 1998, a d’abord été trimestrielle ; depuis 2015 elle est quadrimestrielle. Soixante-dix numéros ont paru à ce jour dont trois (52/53, 56, 59/60) ont été codirigés avec Isabelle Lévesque. Cette dernière a en outre fait partie du comité de rédaction du numéro 52/53 au numéro 65. Aujourd'hui, Daniel Martinez assure seul la direction et la rédaction de la revue.
Dans les colonnes de la revue, on trouve réunis des auteurs connus (Jacques Ancet, Federico García Lorca, Richard Rognet, Michel Butor, Zéno Bianu, Pierre Dhainaut, Jean Malrieu, Margherita Guidacci, Bernard Noël, Matthieu Messagier, Pierre Oster, Jean-Claude Pirotte, Louis-François Delisse, Paul Bowles, Lionel Ray, Jude Stefan, Alain Jouffroy, Fabio Scotto, William Cliff, Jean Rousselot, Henri Meschonnic, Thierry Metz, Nicolas Dieterlé...) et des auteurs moins connus, mais qui gagnent à l'être... Le Domaine international ne lui sera jamais étranger, si je puis dire.
Vous l'avez compris, Diérèse ne s'attache pas à publier de la poésie rimée !, sans jamais l'exclure a priori pour autant. Les conflits larvés, voire idéologiques, les flux et reflux entre les courants divers qui agitent la poésie de nos jours ne l'intéressent pas. Plutôt faire la différence entre ce qui est de qualité et... le reste. La diérèse renvoie à cet écart nécessaire avec les idées toutes faites en poésie, aux catégorisations et autres façons d'étouffer la création dans l’œuf.
Dans le prolongement de la revue, les éditions "Les Deux-Siciles" ont été créées en septembre 1998. Le catalogue comprend 45 titres publiés, essentiellement de poésie, à son actif quatre anthologies. Le premier titre : "Les treize empereurs", de Christophe Manon ; le dernier à ce jour : "Poètes électriques, l'insurrection", de Jacques Coly. Des auteurs souvent publiés d'abord dans la revue.
La partie Critique, importante dans Diérèse, est le plus souvent assurée par les auteurs, qui recensent dans la rubrique "Bonnes feuilles" des livres qui leur ont plu, jamais les leurs évidemment ! Dans Diérèse, nous ne sommes pas là réunis pour écorcher tel ou tel éditeur ou confrère revuiste. Seul ce qui plaît est commenté. Une anecdote : un journaliste un jour m'a fait remarquer que ne lui parlait pas, sur la couverture du numéro 48/49, le nez de Pier Paolo Pasolini. A quoi j'ai répondu que le dessin d'après photo était parfois un exercice de haute voltige, que l'important était tout de même le contenu du numéro, truffé d'inédits ; et qu'enfin Diérèse n'était pas Paris-Match. De fait, ce journaliste avait photographié le poète et voulait par ce biais me le faire savoir, histoire de tirer la couverture à lui. Je l'en ai félicité ; il a alors acheté ce fameux numéro.
Mode de diffusion
Revue et Éditions sont auto-diffusées et auto-distribuées (pas de subventions ni de port payé).
La sortie du numéro 71 est prévue pour le 21 octobre 2017.
Pour tous renseignements, écrire à :
Adresse : Daniel Martinez
8, avenue Hoche
77330 Ozoir La Ferrière
Adresse Mail : daniel.dierese24@yahoo.fr
09:21 Publié dans Diérèse 71 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2017
"Acheminer le souffle", de Yoann Lévêque
est le dernier auteur (and last but not least) présenté pour la future livraison de Diérèse opus 71. Suivra une présentation de la revue, dans ses fondamentaux, à tout bientôt :
fines cloisons de vent égrenées pars les ans
au travers desquelles les saisons s’assoupissent
ponctuant de blancheurs éparses l’échappée
les miroirs difformes à la surface
abandonnent un à un leurs reflets
aux yeux moqués de tous ceux qui espèrent
Yoann Lévêque
12:48 Publié dans Diérèse 71 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sixième Tombeau des Poètes, en visite guidée...
au Père Lachaise par Etienne Ruhaud, ci-gît Nusch Eluard, Division 84 :
Née le 21 juin 1906 à Mulhouse, alors ville allemande, fille d’un couple de forains, Maria Benz est très vite surnommée « Nush » par un père aimant, qui l’initie à l’acrobatie et aux arts du cirque. Engagée par un théâtre berlinois à quatorze ans seulement, la jeune fille revient ensuite en Alsace, avant de travailler comme hypnotiseuse au Théâtre du Grand Guignol, rue Chaptal à Paris, tout en se livrant occasionnellement à la prostitution...
Etienne Ruhaud
12:46 Publié dans Diérèse 71 | Lien permanent | Commentaires (0)