09/10/2016
Diérèse 69 en préparation
Merci pour vos messages d'amitié qui ont accompagné la sortie du numéro 68 de Diérèse. Je retiens ces vers, de Pascale Flavigny :
C'est le fruit d'un long travail, et bien naturellement, tout se bâtit pas à pas, jour après jour. Non, je ne pars pas "à la pêche" selon l'expression consacrée, entre chaque livraison, mais les auteur(e)s viennent à moi, et je dis plus souvent "non" que "oui" car il ne faut jamais se laisser aller à la facilité.
En fait, il convient toujours d'avoir un numéro d'avance, et c'est à partir de ce matériau que je travaille, au mieux. Je vais donc vous annoncer au fil de l'eau les principaux participants à la soixante-neuvième diérèse. Je commencerai aujourd'hui par Gérard Le Gouic, qui m'a envoyé des extraits de son Journal (pour répondre à celui de Pierre Bergounioux, Diérèse 68, pages 210 à 228). En voici les premières lignes :
Journal de mai (2016)
à Pierre Bergounioux
Pardon de Notre-Dame de Kergornet, à deux pas du Bossulan de Xavier Grall, et trois de Kermadeoua.
La cérémonie a commencé par une procession au départ de la fontaine en contrebas. Du champ voisin, des génisses suivaient les participants. L'une ponctuait d'un meuglement chacune des prières. Dieu devait entendre mieux la sienne que celle des hommes.
J'ai rencontré plusieurs personnes de connaissance, dont les Puget, elle ancienne conservatrice du musée de Pont-Aven, le peintre Katell Le Goarnig et son mari Michel, Anne-Marie et Louis Le Guen qui préside l'association des amis de la chapelle. J'ai eu l'impression qu'on accordait ici quelque intérêt au poète : "J'ai vu votre photo dans le journal". A la chapelle Saint-Maurice du Moustoir, l'intérêt va au propriétaire du manoir. Entre les deux lieux de culte il y a au moins cinq kilomètres. (Dimanche 1er mai 2016)
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J'ai écrit à Yves Coppens, aux bons soins de son éditrice Odile Jacob. Ai joint deux photocopies de photos de Lucie prises à Fort-Lamy quand Coppens y résidait aussi. Et une plume rouge de Georges, cela facilite, en général, les premiers rapports.
Gérard Le Gouic
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Je reviendrai à vous pour Diérèse 69 le 16 octobre
10:35 Publié dans Diérèse 69 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2016
"La Maison bleue", d'Euclide Da Costa Ferreira (1902-1984)
La Maison bleue, Euclide Da Costa Ferreira
Dives sur Mer
Oiseau qui me donnes le seul bien qui vaille
quand par la campagne miroitent les lignes de l'étang
sous le secret vernis de l'air devenues les tesselles
et le calque du gel plus loin une écume de sable blanc
avec le brouillard qui va l’ouvrir coquillage dont les valves
à l’ombre du mur droit écoutent venir le bruit des feuilles
qui reprennent leurs esprits selon la fantaisie du jour
la lenteur des rides que la même lumière dore
logées dans l’empreinte de tes doigts ils modèlent
le monde jusqu’à sa perfection ils sont la trace
des premiers pas de l’homme et des tout derniers
coiffés d’azur doigts déliés délicats qui sculptez
l’ivoire lisse de tes seins chantant très doux
jamais onde n’en a porté de semblables
j’en ai fait mon refuge mon nid, Oiseau qui me donnes...
Daniel Martinez
13:50 Publié dans Arts | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2016
La beauté, vue par Oscar Wilde (1854-1900)
Beauty is the only thing that time cannot harm. What is beautiful is a joy for all Seasons and a possession for all eternity.
La beauté, c'est la seule chose contre laquelle la force du temps est impuissante. Ce qui est beau est une joie pour toutes les saisons, et un acquis de toute éternité.
La belleza è l'unica cosa contro cui la forza del tempo sia vana. Ciò che è bello è una gioia per tutte le stagioni, ed è un possesso per tutta l'eternità.
Oscar Wilde
14:14 Publié dans Clin d'oeil | Lien permanent | Commentaires (0)