24/08/2014
Poèmes à Gaëlle VIII
VIII
Au singulier d'un chant
se lit le rouge éclat
de la baie pressentie
par le merle à plastron
*
Mésange dont la capuche bleue
décille l'air vif où
les cristaux de neige gravent
ce que je sais de toi pardon
*
Pardon d'avoir sous les mousses
de ma conscience nourricière
confondu les taches de l'orvet
aux crins roux du buisson
*
Et les yeux de l'esprit
la frontière passée
à ce tisserin
dont l'aile effleure l'étang vert
*
Un seul fil de sa chevelure
qu'incidemment elle a
par-dessus mon épaule laissé
se perdre dans la nuit d'été
*
Noctule ou vanesse
prises au piège de l'oeil
au bas des marches du perron
l'ombre des deux jarres s'éclaire
Daniel Martinez (24/8/2014)
20:01 Publié dans Eden | Lien permanent | Commentaires (0)
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