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19/06/2015

Un dessin inédit de Pascal Ulrich

ULRICH 28.jpg

      Rêverie d'un homme regardant un papillon volant.

      Rêverie d'un philosophe chinois d'être transformé en papillon...

      Contemplation de la vie éphémère...

                                     Edmond de Goncourt (1822-1896)

___________faites passer je vous prie, merci________________

Une étoffe millénaire de l'Egypte antique : "Ta-nedjem", le 18 juin 2015

Une peinture sur un carré de lin vieux de l'Egypte antique, datant de 1400 avant notre ère, a été adjugée à 374 000 € hier chez Piasa, dans le huitième parisien.

Nommée "Ta-nedjem", ce tissu funéraire de 29 centimètres sur 21 représente le défunt assis à une table, avec un texte. Seuls une vingtaine d'exemplaires similaires sont recensés dans le monde et sont presque tous entreposés dans de grands musées.

Aucun d'entre eux n'avait jamais été vendu, ce qui a compliqué son estimation.

18/06/2015

Le poème du jour : Marc Baumann

Itinérances

     L'humus inaccessible, et les semences léguées à des fleuves archaïques, à des fleuves en allés par des voies qu'ils se donnent
     vers ce qu'une hirondelle, ô africaine, appelle le destin,

     le coeur irrécusé,

     l'hoplite des remords,

     le corps de nos chagrins,

     des adolescents
     dépecés au sortir de leur plus pure nuit,

     des enfants tyrannisés par ce que dit la colombe,
     et qui rêvent de couteaux,

     le réveil des barbaries
     en des soubresauts plus que confiants,

     la férule
     dérisoire au lieu même où s'émancipent des énergies crépusculaires,

     l'abdication du désir devant le plus grand nombre,

     la saxifrage subreptice,

     les grandes migrations
     de nos espoirs vers ces matins où l'imaginaire et le possible, plutôt que de s'exclure, s'exaltent en des cités itinérantes,

     l'apitoiement de la cognée,

     les insoumissions de la terre,

     le flamboiement
     tardif de nos idées de mort,

     le narcotique du hasard, et les fulgurances de l'aléatoire,

     l'indifférence des abeilles pour la beauté qui nous tourmente...

    
                                                     Marc Baumann

14:26 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)