19/11/2017
Dans la rubrique "Poèmes", in Diérèse 72
Frédéric Chef nous fait voyager, Venise n'est pas bien loin, câline elle lui souffle à l'oreille :
tu t’embarques à Trieste Centrale pour Vene-
zia Santa Lucia il pleut sur le Grand Canal
tu t’achètes un parapluie pour vagabonder
à travers les ruelles Minos dans son dédale
la Giudecca sur laquelle croisent vaporettos
et gondoles c’est la mer tu songes à Thomas Mann
Aschenbach poursuivant la beauté de Tadzio
le dôme de la Salute non loin de la douane
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Frédéric Chef
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Dans la rubrique "Poèmes", in Diérèse 72
Avec Béatrice Marchal, goûter, sous les accents de la réalité - s'il en est une, bien identifiable - aux franges de la langue, ses incises niellées : flux, reflux, écume, écoutez :
Garrigue des souvenirs
Quand on plonge le regard entre les hauts fûts
qui bordent le chemin,
on entend soudain le bourdonnement
léger continu
de la forêt en été
et l’on songe à tout ce qui volette et s’affaire
en soi dans un murmure aussi
léger continu,
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Béatrice Marchal
21:14 Publié dans Diérèse 72 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans la rubrique "Poèmes", in Diérèse 72
Nous continuerons avec Gérard Bayo, qui nous emmène loin des paradis perdus, là-même où s'émiettent les mille et une tentatives de s'en sortir, au regard de l'histoire, témoin impassible de ce qui passe, entre l'être et le non-être :
27 Septembre
À Saint-Nicolas-
Des-Marins, sur l’icône de son nom revient
s’incliner Anna Akhmatova.
Carillon dans la débâcle
des nuages. Carillon sans fin entre les quais
de ce monde.
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Gérard Bayo
21:14 Publié dans Diérèse 72 | Lien permanent | Commentaires (0)