241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/02/2017

Moirures X

24/2/17

X

Dans un raidillon ombragé de lilas
la fraîcheur s'insinue            les gris et les bleus de l'espace
se mêlent                            on entendrait presque respirer
la plante d'Artémis et le séneçon
couronnés par les ramilles des buissons
"Si beau, disais-tu, l'essaim où se perd
la cendre d'une vision
qui aurait passage dans les siècles
lisible à l'instant présent."
Le feu                                  un tourbillon muet
         vers lui sans l'atteindre
les trois bourgs qui là-haut                        
                       progressent insensiblement
dans le miroir inversé du jour
       les degrés gravis
de la
       conscience
reine

                                  Daniel Martinez

14:29 Publié dans Moirures | Lien permanent | Commentaires (0)

23/02/2017

Louis-François Delisse, poète et plasticien, a tiré sa dernière révérence (11 juin 1931-7 février 2017).

Louis-François Delisse est parti en 1954 au Niger comme "alphabétiseur" volontaire, il devient enseignant au collège de Niamey. Poète et voyageur, il sillonne l'Afrique jusqu'en 1975, date de son renvoi politique en France. Il a participé à Diérèse : un numéro spécial lui a été consacré.
Voici reproduits quelques-uns de ses dessins (craies de couleur), pour le plaisir des yeux. Ont paru, aux éditions Apogée :
    Notes d'hôtel, 2007
    Les Lépreux souriants, 2009

 

DELISSE  1.jpg

DELISSE   2.jpg

Bois de Péronne

DELISSE  3.jpg

Val de Somme

DELISSE   4.jpg

Le Bois Cappelle à Vauvillers

DELISSE  5.jpg

Champs à Chaulnes

20:09 Publié dans Arts, Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

22/02/2017

Moirures IX

22/2/17

IX

Que cherches-tu qui ne te soit un signe
une pulsation           une autre entre mille qui se suivent
chacune détachée de lui                   son volume propre
s’il pouvait               au fil des jours
dessinant les calligraphies des veines
n’être que ce frémissement
de l’étoffe
aux confins de la conscience                        une écume
une touche claire sur l’agate
au cœur         de l’autre que je suis
           en toi                       à voix filtrée       
avec les palais du dessous
les cristaux de sang
que le cœur agite
avec les purs ferments de l'Attente le désir d'infini

dans le vague ouvert où va l’aile
                                    de fresque en fresque

                                               Daniel Martinez

22:46 Publié dans Moirures | Lien permanent | Commentaires (0)