31/08/2014
Août 2014
Merci à toutes et à tous les visiteurs de ce blog pour leur fidélité.
Vous avez été entre 62 et 92 à suivre quotidiennement les notes et articles proposés en août & contribuez ainsi à faire vivre un projet qui prend corps : essayer de donner et redonner envie de lire tel ou tel de nos auteurs dont chacun pourra mesurer l'importance selon. Pas vraiment de ligne directrice (plutôt des pistes, des coups de coeur, des micro-reportages, des notes de lecture...) mais des convictions quant aux idées qui mériteraient d'être creusées, au fil de l'eau. L'éventail est large, vous avez pu le constater, mais l'authenticité prime. Du moins je l'espère...
* *
L'enseignant et revuiste* Karim Cornali m'écrit : "Si vous deviez garder un seul poème pour un enfant âgé de 7 à 10 ans, un poème de votre propre production ou bien un poème d'un autre, ce serait lequel ?
Cette année, je souhaite mettre en place un projet poésie dans ma classe et je veux proposer à mes élèves de beaux textes accessibles. Alors lâchez-vous ! et je proposerai vos textes à ma classe !"
Merci pour lui. Voici son mail :
karim.cornali@hotmail.fr
* Il anime la revue en ligne Francopolis.
A bientôt,
DM
23:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2014
Poèmes à Gaëlle VIII
VIII
Au singulier d'un chant
se lit le rouge éclat
de la baie pressentie
par le merle à plastron
*
Mésange dont la capuche bleue
décille l'air vif où
les cristaux de neige gravent
ce que je sais de toi pardon
*
Pardon d'avoir sous les mousses
de ma conscience nourricière
confondu les taches de l'orvet
aux crins roux du buisson
*
Et les yeux de l'esprit
la frontière passée
à ce tisserin
dont l'aile effleure l'étang vert
*
Un seul fil de sa chevelure
qu'incidemment elle a
par-dessus mon épaule laissé
se perdre dans la nuit d'été
*
Noctule ou vanesse
prises au piège de l'oeil
au bas des marches du perron
l'ombre des deux jarres s'éclaire
Daniel Martinez (24/8/2014)
20:01 Publié dans Eden | Lien permanent | Commentaires (0)
Poèmes à Gaëlle VII
VII
Age d'or et de sable de la mer intérieure
ses gris-bleus à demi effacés
de coquillages roulés par les flots
barques gréées de voiles carrées
pour un pays où il ne s'agit
que de glisser sur l'eau
à la lumière de cet espace reconstruit
la part déambulatoire de l'être
et toujours au fil de nos veines
vive la mélodie du rivage
l'enfance la petite enfance resurgies
rétablissent l'accord du monde
Faudrait-il de séquence en séquence
réemprunter l'une de ces voies
qui toutes à présent sur ma feuille
vont convergeant
vers le mois de septembre
parmi les masses bruissantes
les ombres moins vives
les cernes les volumes
et turbulentes diagonales
posés dans l'air du soir ?
Faudrait-il à mesure
conduire jusqu'au bleu de safre
au vert et au jade précieux
sous une fine rosée propitiatoire
brindilles et choses vivantes
confondre notre corps d'hier et d'aujourd'hui
aux chairs minérales du grand rocher
à l'odeur persistante
des feuilles pensives de l'automne ?
Daniel Martinez (24/8/2014)
12:49 Publié dans Eden | Lien permanent | Commentaires (0)