La vie du blog

Bonjour à toutes et à tous, nous arrivons (plus tôt qu'à l'accoutumée) en fin de mois, moment de vous parler du blog d'un peu plus près, par le canal des chiffres selon mon habitude. Vous êtes à présent un peu plus de vingt-six mille visiteurs à avoir consulté cet espace dédié principalement à la Poésie (26 089, pour être précis) et c'est un grand plaisir que vous me faites, sachez-le bien. Merci mille fois.

Cette fin février voit la mise au net de la maquette de Diérèse opus 64, cela n'a pas été sans mal, et là je ne vous apprends rien. Qu'on se le dise, vous y trouverez chroniqué notamment le livre : Pascal Ulrich, le rêveur lucide, par Olivier Massé . Avec la foi du charbonnier, j'y suis arrivé !, certes mon emploi du temps est chargé... et je dois jongler avec les aléas quotidiens. Merci pour votre indulgence.

Plaisir d'accueillir aussi dans ces pages, au gré des jours, quelques-uns d'entre vous, textes ou poèmes à la clé... Et puis, et puis, comment le passer sous silence ? : le monde où nous vivons manque cruellement de Poésie (plus que de poètes sans doute), le langage lui-même va se délabrant "on gère, on assume, on positive, on ne va pas dans sa tête, on interpelle quelque part..." ; mais bon, malgré tout, "nous vivons une époque formidable", n'est-ce pas ?

Si vous voulez m'écrire, vous pouvez le faire à l'adresse suivante : [e-mail]
Faites passer je vous prie--------------------------DM

"L'épaule du paysage", de Jeanine Salesse, éd. Tarabuste

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis dans la phase disons "terminale" de la mise en pages du prochain numéro de Diérèse et donc lève un peu le pied pour intégrer au blog de nouveaux éléments, ne soyez pas impatients.

Reçu ce matin par la voie électronique une réclame des éditions L'Atelier contemporain pour leur dernier-né, "L'Ile blanche" de Bruno Krebs ; mais surtout, un envoi (par la Poste) très aimable de Tarabuste contenant le dernier opus de Jeanine Salesse, "L'épaule du paysage", un livre empreint d'une tristesse contenue, d'une douceur qui parle à l'oreille de ces mots que nous prêtons au monde et qui pourraient bien être pour le poète, lorsque l'écriture fait le lien, l'ébauche d'une histoire de la création en réduction. Ici convoquée pour tracer les contours d'un présent quelque peu désenchanté, en évoquant cette épaule qui n'est pas seulement celle toute idéelle du paysage mais celle de l'être à laquelle on aimerait pouvoir encore s'appuyer, mais... :

     J'appelais ton visage
     Un nuage passait

     La neige fondait sous les mimosas
     Je croyais
                    aux flocons d'or
     qui illumineraient tes yeux

                      Ils se voilaient

                          Jeanine Salesse

Gérard Engelbach sera présent in Diérèse 64

Je terminerai aujourd'hui les présentations d'une partie des auteurs à paraître dans le soixante-quatrième opus de Diérèse. J'ai nommé ici Gérard Engelbach, qui sera illustré par Pacôme Yerma, en charge par ailleurs de la première de couverture (surprise...).

Pour l'heure, quelques vers inédits de ce poète rare :

 

La bien-aimée

L'image tourne, se retourne, se détourne

Parfois,

Dédain ? Effroi ?

Bernique !

Des soleils plats bondissent, agrippent les anneaux

- Mon cirque ! -

Tutu et balancier, la silhouette enfantine.

* *

 

Concert champêtre

Cymbales ! Conjuration d'âmes très nobles

Sur nos prairies.

 

Passé le double pont - les morales d'antan,

Leur zézaiement de larves -

Le choc !

Le choeur des Muses - pirogue blanche

Visible enfin.

                                 Gérard Engelbach