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03/07/2015

"Le Magazine Littéraire", n°557-558

Dans la dernière livraison du "Magazine Littéraire", un dossier un peu fourre-tout : "L'apocalypse", certes. Au vrai, qu'y a-t-il de bien original à répéter que l'espèce humaine a la faculté de s'autodétruire ? C'est aujourd'hui pratiquement prendre le train en marche - même si cela fait vendre certaine littérature qui en a fait ses choux gras...

Plus intéressant à mon sens, mais cela tient malheureusement en deux petites pages (42-43) dans un numéro double qui en totalise 128, l'article de Jean-Yves Masson intitulé "Apostropher les strophes". Masson aborde la Poésie donc, et insiste à juste raison sur ce qu'en pense Philippe Jaccottet : "Qu'est-ce que lire un poème ? Eh bien, semble nous répondre Philippe Jaccottet sans jamais hausser le ton - mais en restant très ferme sur le refus de ce qui se prétend poésie sans en mériter le nom -, c'est d'abord l'écouter. Le lire avec les yeux, certainement, mais plus encore avec ses deux oreilles. C'est partir de sa chair sonore." L'expression est effectivement des plus parlantes.

Jean-Yves Masson nous rappelle aussi que le tout récent volume de La Pléiade consacré à Jaccottet n'ayant, entre autres, pas repris L'Entretien des muses (1968) ni Une transaction secrète (1987), c'est la collection Poésie/Gallimard qui nous permet à présent de lire (ou de relire, pour ceux qui les connaîtraient déjà) ces deux recueils épuisés. DM

00:50 Publié dans Revue | Lien permanent | Commentaires (0)

02/07/2015

Le premier des 154 "Sonnets" de Shakespeare, traduit par Jean Rousselot

From fairest creatures we desire increase,
That thereby beauty's rose might never die,
But as the riper should by time decease,
His tender heir might bear his memory ;
But thou, contracted to thine own bright eyes,
Feed'st thy light's flame with self-substantial fuel,
Making a famine where abundance lies,
Thyself thy foe, to thy sweet self too cruel.
Thou that art now the world's fresh ornament
And only herald to the gaudy spring,
Within thine own bud buriest thy content
And, tender churl, mak'st waste in niggarding.
   Pity the world, or else this glutton be,
   To eat the world's due, by the grave and thee.

                                         William Shakespeare

Traduction de Jean Rousselot

Des plus beaux êtres nous voulons progéniture,
Que la rose, ainsi, ne meure la beauté,
Mais que, lorsqu'à son terme expire la plus mûre,
Puisse un frêle héritier sa mémoire attester.

Mais toi, qui à tes seuls yeux brillants te fiances,
De ta propre substance tu nourris ta flamme,
Créant une famine où régnait l'abondance,
De toi-même ennemi, trop cruel pour tes charmes.

Toi qui es aujourd'hui l'ornement frais du monde,
Et ne fais qu'annoncer encor le gai printemps,
De ton bourgeon tu fais à ta sève une tombe
Et tu te ruines, jeune avare, en lésinant.

Aie donc pitié du monde ou bien mange, goulu,
Ce qui par toi et par la tombe lui est dû.

01/07/2015

La vie du blog

Depuis la création du blog le 12 avril 2014, sachez que celui-ci totalise 46 498 entrées. Toujours une excellente moyenne quotidienne, avec 6000 visites au mois de juin (pour arrondir) ; à signaler 427 visites le mercredi 17 juin & 315 entrées le vendredi 26/6. Mille mercis à tous celles et ceux qui me soutiennent dans ma démarche, cela me fait chaud au coeur !!

Je commencerai à annoncer les participants au futur Diérèse opus 66 dans le courant de ce mois qui débute, restez donc attentifs : malgré les vacances essayez de rester connectés. Vous dire aussi qu'il est inutile d'essayer de me joindre sur l'ancienne adresse du site, inactive. Mais bien plutôt, comme vous le faites déjà pour la plupart, à l'adresse suivante : daniel.dierese24@yahoo.fr

Que la poésie vous accompagne, à toutes et à tous qui visitez cet espace, que j'ai voulu le plus divers.
Avec mes meilleures pensées amicales, Daniel Martinez

Faites passer je vous prie-------------------------------------------------merci

16:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)