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27/03/2017

Le musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine : 26 mars 2017

Il aura fallu deux films, bientôt trois, pour qu’on sache qui était Camille Claudel. Isabelle Adjani en 1988, Juliette Binoche en 2013 et Izïa Higelin dans Rodin, en salles le 24 mai 2017, ont prêté leurs traits à la sculptrice du XIXe siècle et lui ont permis de retrouver sa place dans l’art. C’est en partie grâce à elles que la ville de Nogent-sur-Seine (Aube) a mis le paquet – 12 millions d'euros – pour lui créer un musée dédié, qui a donc ouvert le 26 mars.

Quand Auguste Rodin, sculpteur reconnu de 43 ans, rencontre Camille Claudel, 19 ans, c’est le coup de foudre. S’ensuit une relation passionnelle qui se terminera dans la douleur. Dans Camille Claudel, elle est vue comme sa muse, lui comme son mentor. Jusqu’au moment où elle sombre dans la folie, pensant qu’il l’a utilisée pour se mettre en valeur. « Elle avait une affinité avec le style de Rodin, car leur sensibilité était commune », commente Cécile Bertran, conservatrice de ce nouveau musée. Au-delà de leurs amours, Rodin et Claudel sont surtout dans une incroyable relation d’émulation artistique. « Leur confrontation a été déterminante pour le développement de l’œuvre artistique de chacun », explique Cécile Bertran. Le musée le montre en mettant en avant leur travail autour du Baiser, la manière dont Rodin a repris La jeune fille à la gerbe de Claudel, ou encore en mettant côte à côte leurs œuvres toutes deux intitulées Femme accroupie.

Si Camille Claudel avait un talent comparable à celui d’Auguste Rodin, comment se fait-il qu’elle ait dû devenir une héroïne de cinéma pour qu’on s’intéresse à elle ? « De son vivant, Rodin avait fait une grosse donation à l’Etat pour ouvrir son musée à sa mort, rappelle Cécile Bertran. Tandis que l’internement de Claudel, les trente dernières années de sa vie, ne lui a pas permis de valoriser son œuvre ». Le musée créé à Nogent-sur-Seine rend enfin justice à la sculptrice d’exception. Il replace son œuvre dans la continuité des sculpteurs nogentais du XIXe siècle pour montrer sa singularité. Évidement, Rodin occupe une grande place dans la visite, notamment grâce à des prêts de musées. Mais sa présence est limitée à son influence, donnant toute leur ampleur aux spécificités de Camille Claudel.


                                                                      Claire Barrois

16:47 Publié dans Arts | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2017

Les notes de lecture de Diérèse 70

Bonjour à toutes et à tous, voici à présent les titres des vingt-neuf livres commentés dans le futur Diérèse. Un grand merci aux contributeurs. Amitiés partagées, Daniel Martinez

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Au jour la nuit, Pierre Sladden, Maison internationale de la Poésie, 2016
A un moment donné, Thierry Radière, éditions Tarmac, 2016
Boomerang, Rémi Checchetto, éditions Potentille, 2016
Cette lumière qui peint le monde, Marie alloy, éd. L'herbe qui tremble, 2017
Chiures de mouches au plafond, Bruno Sourdin, Atelier de Groutel, 2016
Choisir l'été, Jean Chatard & Jean-ClaudeTarif, éd. A l'index, 2016
Chroniques de l'éphémère, Guilhem Joanjordi, éd. Fédérop, 2017
Concessions chinoises, Paul de Brancion, éditions LansKine, 2016
Contre-Allées (revue), N°37/38
Ellipses, Eric Barbier, éd. du Contentieux, 2016
Entre les dents, Rodolfo Alonso, traduit par Jacques Ancet, éd. Erès (collection Po&psy), 2016
FH, Laurent Cennamo, éd. Samizdat, 2016
Fleurs de la bonne encontre, Gilles Lades, éd. Tensing, 2016
Gardiens de lumière, Monique W. Labidoire, éd. Alcyone, 2017
Gens de guerre, Patrick Wateau, éd. Obsidiane, 2016
Il y a des choses que non, Claude Ber, éd. Bruno Doucey, 2017
J'aurais un royaume de bois flottés, Nimrod, Poésie/Gallimard
Journal des lisières, Alhama Garcia, éd. Unicité, 2016
La demeure des chiens fantômes, Prisca Poiraudeau, éd. Unicité, 2015
Le dehors intime, Claude Albarède, éd. L'herbe qui tremble, 2016
Le dieu des portes, Frédéric Tison, Librairie-Galerie-Racine, 2016
Le jardin sous l’ombre, Paul le Jéloux, éd. Obsidiane, 2017
Le vieil automne, Christophe Mahy, éd. L'herbe qui tremble, 2017
Les Métamorphoses, Gérard Cartier, Le Castor astral, 2017
Le mort qui parle, Olivier Massé, éd. de La Crypte, 2016
Tête-dure, Francesco Pittau, éd. du carnet du Dessert de lune, 2015
Triptyque, Silvaine Arabo, éd. Alcyone, 2017
Un grisé cependant, H comme hortensia et quelques poèmes, Line Szollosi, Comme en Poésie, 2015
Veilleur d'instants, Philippe Mathy, éd. L'herbe qui tremble, 2017

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21/03/2017

Ce que m'écrivait le peintre Jean-Marie Lewigue (1938-2005)

Une lettre du peintre, qui touche à sa vie même autant qu'à sa passion, voyez plutôt :

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