23/07/2018
Pascal Ulrich : lettre du 30 avril 2000
Cher Daniel
(sur une musique de Nick Drake)
Je suis heureux de savoir que mes dessins te touchent tant. Une grande partie de mon existence est dedans, une grande partie de mon dedans il faudrait dire. Le reste du temps de mon temps je suis plongé dans la correspondance, les livres, la musique, l'amour, l'érotisme et la folle et éreintante et permanente réflexion. Jolis fruits de mes rêves et tourments. La vie sociale me concerne peu car je sais trop de quoi il retourne et faire semblant me déplaît totalement, encore que... avec de l'humour et un peu de talent théâtral mais pas trop souvent, pas trop ; je préfère fréquenter ceux des coulisses de l'existence, les funambules de la création, les arpenteurs de l'impossible, les voyageurs du dedans et autres curieux terrestres, lunaires, etc... toujours au courant de ce qui n'existera sans doute jamais.
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"J'adore les plaisirs simples. Ils sont le dernier refuge des personnes compliquées." Oscar Wilde
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Ci-joint les épreuves. Je suis toujours à la rude épreuve, la vie elle brûle dans la fièvre des éclatements.
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Pas un jour sans création(s) !
Je te souhaite le meilleur.
Pascal
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PS : dans deux mois je déménage en Haute-Garonne et j'ai des tableaux et dessins à céder qui sont visibles chez moi, si tu connais des amateurs...
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08/07/2018
Passcal Ulrich : lettre du 17/21 juin 2005
Pascal venait de faire l'acquisition du livre de Jacques Coly paru aux Deux-Siciles : "Quand les mots ne sont que du sable". A son habitude, il me parle de sa vie et me confie des impressions, voici :
Epitaphe
Seul
en
silence
je
suis
le
reste
loin
tombe
s'éteint
17 juin 2005
Salut cher Daniel,
Vrai de vrai comme tout est faux, les mots ne sont que du sable comme certains savent ne pas savoir. C'est aussi simple que compliqué. Pas de doute je suis sûr que je doute sans rien savoir de rien.
* Le bouquin de Jacques Coly je l'emmène avec moi dans le Haut-Rhin.
21 juin
Aux pieds des Vosges et les mots ne sont que du sable. Coly dans l'éclatement décrypte. Il y a donc là de la poésie.
*
Direction la vallée de Munster.
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Visites de cimetières. Colmar, Tunckheim...
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Ci-joint de quoi. De quoi ? Tu verras.
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A la prochaine...
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Encore tenter. Je vole.
Amitiés d'ici.
Pascal
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08/06/2018
Correspondance Pascal Ulrich : 27 mars 2001
12:39 Publié dans Pascal Ulrich | Lien permanent | Commentaires (0)