02/11/2014
Les "malheurs" des immortels
* * * *
Un dessin qui me fut adressé par Pascal Ulrich, au sommet de son art.
"Quand l'homme se laisse aveugler par les choses
il se commet avec la poussière.", écrivait Shitao.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui s'intéressent aux oeuvres de Pascal de faire passer. Le livre qui vient d'être édité par Robert Roman, aux éditions du Contentieux : Pascal Ulrich, le rêveur lucide (voir note blog du 20/10) contient d'autres peintures de cette période du peintre (contemporaine d'une chute malheureuse, qui provoqua une "sidération nerveuse", depuis le bras jusqu'à la main droite), amicalement, DM
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20/10/2014
"Pascal Ulrich le rêveur lucide", à l'enseigne des éditions du Contentieux
Le livre attendu sur Pascal Ulrich, le plasticien et poète présenté sur ce blog (vous reporter aux notes correspondantes, dans la catégorie à son nom) est bien sorti, qu'on se le dise ! Il est en vente chez Robert Roman, qui a écrit ce livre - une somme - de 360 pages, avec des reproductions d'oeuvres en quadrichromie, les deux plus belles laques de sa production sont à découvrir en pages 132 et 133, des témoignages (de Patricia Blanck qui fut sa compagne, de Bruno Sourdin, Laurent Boyer, Bruno Toméra, Paul Sanda, Daniel Martinez, etc...), des lettres ou extraits de lettres, avec ses fameuses enveloppes peintes (qui en firent un "mail artiste" de tout premier plan).
Vie et oeuvre mêlées, indissolublement, pour le meilleur et pour le pire, Robert Roman retrace avec célérité le parcours hors norme de celui qui, écorché vif, sut faire de sa vie une aventure, jusqu'au bout. Envers et contre tout. Bien des déconvenues, sur ce parcours semé d'embûches, une vraie course aux obstacles parfois, lorsque rejeté par sa propre famille il décide de tracer sa propre voie, lâché ensuite par certains de ses "amis" qui firent les sourds du jour au lendemain... mais sans jamais perdre pour autant son humour caustique : "De quelle nécessité parlons-nous ? / De quelle liberté ? / de quels univers étranges ?..." ("Patchwork 1999-2000", décembre 2000), sous l'horloge cosmique.
Pascal aurait certes refusé que lui soit collée l'étiquette de "poète, aussi bien et surtout d'artiste maudit", bien que. Par rejet de toutes les étiquettes, à visée humanitaire ou pas. Mais encore, dans le commun des jours, des positions bien tranchées sur les "facilités" de la vie moderne : il ne se servait que très peu du téléphone, ne disposait pas de CD, d'ordinateur ou de télévision (témoignage de la famille Dhoury, page 319). Dans l'attente de la "brise à délivrances" après "la gélatine / du siècle numéro 20". "Les muses meurent en disant l'avenir", écrivait Mandelstam. Le sien devait s'achever brutalement le 1e mars 2009. Ita est.
Robert Roman : "Pascal Ulrich le rêveur lucide", c/o Robert Roman, 7 rue des Gardénias, 31100 Toulouse, 35 €. ISBN : 978-29547767-6-7. 21 x 29,4 cm
Faites passer, je vous prie, cet livre a été composé aux frais de Robert Roman, sans aides ni subsides aucunes. Ce qui est tout à son honneur.** DM
11:49 Publié dans Pascal Ulrich | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2014
Une lettre inédite de Pascal Ulrich
Plus que quelques petites semaines pour la sortie de "Pascal Ulrich le rêveur lucide", une biographie affective écrite par Robert Roman, éditeur toulousain. Trois cent soixante pages à sa mémoire, toutes en couleurs, au format 24 x 29,7 cm. Soyez patients et surtout parlez-en autour de vous, "à la folie", celle qui nous fait vivre, créer, du fond de l'impasse crépusculaire, pour me référer à la revue que le plasticien et poète avait lancée : "Absurde crépuscule".
Dans mes archives, cette lettre qu'il m'avait envoyée en 2001, nous avions déjà publié "Patchwork 1999-2000" (à 50 exemplaires, il m'en reste toujours !) en décembre, à l'aube du troisième millénaire ; nous nous apprêtions à éditer "Jusqu'au cou", des dessins colorés de son cru accompagnaient sa missive. Voici :
(bis)
Cher Daniel
sur une musique de marc Bolan (T. Rex).
merci de prévoir le coup pour l'automne quant à "Jusqu'au cou". Ci-joint quelques dessins ici et puis là dans ce lot... pour donner à "jusqu'aukou" quelque(s) part(s) entre les textes. Tu verras... Je te sais éditeur et tu as la foi il raconte Robert Roman...
Mais on en croise de ces crapules, de ces imposteurs, n'est-ce pas ? C'est venu comment cette passion d'éditer ? Je suis plongé dans "Le Patriarcat" d'Ernest Borneman* mais tu sais que les hommes, les femmes ça n'existe pas ; c'est juste ce qu'on veut nous faire croire... J'ai bien reçu les épreuves, je t'enverrai ça bientôt...
Je te souhaite bon plaisir avec le montage du patchwork "Diérèse".
Bien le meilleur pour toi
Pascal 01
*disponible aux éd. PUF/Perspectives Critiques (sur le web : 4,60 €, frais de port inclus)
Faites circuler s'il vous plait...................................................................
10:57 Publié dans Pascal Ulrich | Lien permanent | Commentaires (0)