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14/02/2020

Diérèse 78, in fine

Bonjour à toutes et à tous,


Je n'ai pas pu citer tous les auteurs qui seront présents dans la prochaine livraison de Diérèse. Une part de mystère doit demeurer. Sachez déjà que les textes reçus sont des plus nombreux, ce qui m'a donné plus de marge pour choisir, en fonction de la ligne éditoriale de la revue. D'heureuses surprises, une dynamique évidente m'aide à mener à bien ce rude travail qui est celui de vous réunir, à chaque numéro. Quel bonheur/soulagement quand la maquette est aux mains de l'imprimeur ! A bientôt. Amitiés partagées, Daniel Martinez

4 ème D 77.png

12/02/2020

Daniel Martinez, avec vous toutes et tous, in Diérèse 78

     Il semble que l'ombre qui se profile là, glacée sous un champ de phosphènes, que les mille complexions ouvertes par chaque ligne se dilatent : geste et éventail confondus, le silence jardiné, comme un appel au bleu des mains dans la maison de thé. Le ciel s'est apaisé sous l'extase du vent. Je suis ici et vous êtes là, fixant la traverse chantournée d'une armoire, l'angle vif du petit buffet bas de merisier. Les stries de la mémoire, la muette pérennité des objets familiers. Et s'irisent les mains, la moisson des images sous les piliers cristallins avancent dans le jour, le divisant. Tu écoutes, je t'entends, ah me lever ! Et, dans les limites de cette coïncidence, graver un avenir présent.
   
Il n'est bruit que de l'heure amirale, il n'est de sens que celui que nous accordons d'emblée aux jeux des lueurs et des reflets, avec çà et là ses esquilles, qu'aimante la conscience. Le liséré de la braise froisse l’œil rougi du pigeon colombin. La cendre est une soie dont vivent les nuées...


Daniel Martinez

PIROTTE 17.jpg

11/02/2020

Patrick Argenté nous accompagne in Diérèse 78

CONVIVE


Jamais rien ne manque à la
musique comme si toi aussi tu
savais mêler poumon plèvre avec
l’incessant balancement des arbres

Comme si tu savais voir le navire dans la
cornée de ton œil et la courbe de
l’horizon comme si n’était pas barré
ton désir de voyage et de survivance

Tu auras su déposer les choses sur
leur aire le poisson avec la chance
méticuleuse de ses écailles avec cet
éternel foisonnement de la mer...


Patrick Argenté