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11/02/2020

Axel Essid, à découvrir in Diérèse 78

L’éternel retour

 

I

Puisqu’il faut se croiser au bout de longs voyages
Pour apprendre à ne plus partir
On dérivait doucement sur les océans pâles
Déversant par poignées des pans de souvenirs

II

Nous n’avions pas conscience des arabesques infimes
Qui couraient sur nos peaux en boucles délicates
Que nos rives se côtoient, en embrassant la mer
Que notre peau se dore, et que le sel la creuse

III

Il nous faut des rivages, nous partons à l’instant
Car à l’instant le drap se fait tapis volant...


Axel Essid

2ème encre.jpg

Jean-Claude Pirotte

 

Jean-Paul Bota nous accompagnera in Diérèse 78

Du vent dans les grues

Errances dans la Cité des Ducs

 

Je n’avais pas fait vingt pas à la suite de l’homme qui portait ma valise, que j’ai reconnu une grande ville.

      Stendhal, Mémoires d’un touriste

 

Le vent ratisse à sa vendange
à chant confus les heures tournent
le ciel remue

      Henri Droguet, Chemin de l’écolier in Ventôses,
      Champ Vallon, 1990

 

Les rues aux noms de corsaires, ainsi de Julienne David morte à Nantes dans la misère, le monument à Jacques Cassard touchant 1 parterre de soucis et jacinthes, herbe qui les frange au rectangle de terre, quelqu’un a planté 1 branche de coton face le monument et les bouchons de bière là, panière à linge bleue renversée parmi les aiguilles de pin, c’est face les anneaux Buren Bouchain, H.A.B. et les bruits de marteau piqueur encore que porte le vent au loin grues Titan jaune & grise à la pointe ouest de l’île Gloriette ou elles à sommeiller et Notre-Dame-de-Bon-Port dans le soir qui descend...


Jean-Paul Bota

VIGNETTE ULRICH.jpg

Dessin aux feutres de Pascal Ulrich

Alain Brissiaud, à lire dans Diérèse 78

Visions de Louise

         

Jours mystérieux et secs  
jusqu’à l’odeur du figuier
entendu dans le souffle du vent
Louise
son parfum se mêle à ta salive

à ton côté
je n’ai plus peur
d’arpenter ce chemin de nuit

que viennent

viennent
ta joie ta peine
je serais l’eau de ta voix
ta peine ta joie
seront miennes...

 

Alain Brissiaud