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15/09/2020

"Points d'escale", titre de Diérèse 79

Des nouvelles de la maquette du futur Diérèse :

il comptera 318 pages, très exactement. A présent, il me faut les relire en détail, sans oublier au passage tel point ou virgule (!)

Lorsque j'aurai confié la maquette à l'imprimeur, je vous donnerai les titres des livres commentés dans cette livraison. Les critiques de la revue effectuent, cela tombe sous le sens, un travail remarquable ! Le cadre des 50 pages maximum (de notes) me semble convenir et je m'y tiendrai. Qui trop embrasse...

Et puis, le labeur terminé, je pourrai revenir sur l'actualité. Dois-je vous avouer que les doigts me démangent face au clavier de mon ordinateur (portable), n'ayant jamais considéré que le poète devait s'effacer devant les réalités sociales, les faits sociétaux ?
Car nous vivons, bon gré mal gré, une époque terrible, marquée à présent par la peur, par la perte de nos repères et la résignation, toujours mauvaise conseillère.

Mon souhait, in fine : que le poème redonne force de vie à ce qui nous anime, sous l'horloge légère de l'être, dans l'ardente proximité de ce qui ne se laisse réduire au charroi du quotidien, à ses seules composantes mais cherche lumière, là où le monde distribue ses ombres.

Amitiés partagées, Daniel Martinez

01/09/2020

Diérèse 79, clap de fin !

Bonjour à toutes et à tous,

A présent, je m'arrête pour ce numéro de Diérèse, sachant que je n'ai pas cité tous les participants ; et il n'est pas impossible que je diffère la publication de certains textes annoncés sur le blog pour la prochaine livraison, tant vous avez été nombreux à me solliciter, ce qui me donne chaud au cœur !

De même, je vais essayer de tenir les délais annoncés, ce qui ne sera pas évident, croyez-moi bien. Car du côté professionnel, les mutations s'accélèrent, le numérique gagne encore du terrain, pour ne pas dire qu'il devient envahissant, avec toutes les conséquences humaines que je vous laisse imaginer. Par contre, question horaires et investissement personnel, je ne suis ni dans l'aléatoire, ni dans le virtuel. Jongler avec ces éléments-là, avec les contraintes du corps social, étonnamment complexes ces temps-ci, sous des relents de crise sanitaire, où le risque de dérapage médical est constant. Nous sommes entrés de facto dans une ère hygiéniste, où le fameux virus est devenu le maître du monde. Le Groenland peut bien fondre, la forêt amazonienne brûler à petit feu,... qu'importe. Restons sous cloche, regardons la télé et méfions-nous les uns des autres !

... La poésie dans tout cela ? A l'évidence, elle n'a pas beaucoup de place dans la marche du monde ; elle est pourtant essentielle et j'ajouterai souveraine, car elle n'a pas besoin de se calquer sur des modèles imposés, des voies tracées d'avance. Cette liberté est première, vitale. La poésie est en constant renouvellement, plus active et créative que jamais, comme je me suis attaché à le montrer avec les livres cités pendant cet été 2020, ouvrages qui sont ceux de ma "bibliothèque" si je puis dire, une partie étant délocalisée, voire stockée dans des cartons, faute de place.

Nous nous reverrons à Paris, entre le 21 et le 25 octobre j'espère. C'est pour bientôt donc. Je vais être à présent être plus discret sur le blog, manquant cruellement de temps... mais dès que j'ai un moment, je l'alimenterai, promis. Et merci pour votre fidélité, qui m'est chère.
Amitiés partagées, Daniel Martinez

30/08/2020

TOMBEAU DES POETES XIV : Etienne Ruhaud inventorie les tombes des Surréalistes pour Diérèse 79

Jean Gaudry, case 40042 (division 87, columbarium)

Le "crottin de la vie"


Né le 1er novembre 1933 au Cerdon, paisible commune du Loiret, enfant naturel, Jean Gaudry perd vite sa mère, disparue à trente-deux ans. Élevé par des grands-parents aimants, le jeune homme interrompt rapidement des études classiques pour se rendre à Paris. Il officie en tant que garçon-livreur pour les épiceries Félix Potin, tout en faisant une rencontre déterminante avec René Fallet, auteur de La Soupe aux choux, et passe beaucoup de temps dans les bars, rue des Saints-Pères notamment. Intitulée D’Araignées, sa première toile aurait été réalisée sur un morceau de linoléum, dérobé au 16 avenue de la Bourdonnais, dans l’appartement d’Edwige Feuillère (1907-1998), célèbre et belle actrice.

 

Etienne Ruhaud

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Photographie d'Etienne Ruhaud