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01/06/2019

Deuxième volume de la collection "Essais", à l'enseigne des Deux-Siciles, Angers, 2004

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Il y a très précisément 15 ans, le 1er juin 2004, a paru aux Deux-Siciles cet essai sur l’œuvre d'André Miguel, mal connue dans l'Hexagone, et qui pourtant vaut le détour. (pour vous mettre en appétit lisez donc, d'André Miguel : L'équilibre, publié le 29 septembre 1961 par Gallimard). Beau dimanche à toutes et à tous. Amitiés partagées, Daniel Martinez

30/05/2019

"Les révoltes secrètes", de Jean-Gilles Badaire, éd. Fata Morgana, 11 sept. 2009

Bien plus qu'une curiosité, ce recueil du plasticien et poète Jean-Gilles Badaire (qui a illustré le premier numéro de Diérèse consacré à Thierry Metz, le 52/53) se compose de quatorze "domaines clos", lieux-dits, chemins vicinaux ou noms de demeures comme autant d'échos de l'enfance, auxquels l'écriture redonne vie. Une impression de temps suspendu, premier pas vers l'éternité... Émaillé d'un constant appel au réel, porteur d'émotions : le peintre est là, sur sa palette il ajuste ses couleurs, ici le vert, sur le damier du Temps :


Les Gabeaux


La source est mieux écrite dans l'herbe. Deux blocs de pierre scellent l'eau. Le cresson y est facile, c'est une peau verte, des lentilles s'y meuvent doucement. J'ai souvent dérangé de mes mains cette âme tendue. Le lieu est frais, près du terrain de football gagné sur l'humidité, l'eau affleure, un réseau de rigoles lace le pré juste avant la source.
J'y ai passé des instants furtifs, volés ; solitaire, je me fondais au secret de ce lieu bruissant d'eau, j'oubliais parfois jusqu'aux cris de jeunes footballeurs. J'étais échappé de l'équipe.


Jean-Gilles Badaire

12:58 Publié dans Editions | Lien permanent | Commentaires (0)

Jean-Gilles Badaire (qui a illustré "Diérèse" 52/53) **

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La Beauté ne subsiste que dans le regard


Combien floues ces traces d'eau
sur les paupières fuselées des verrières
J'y sens lumière et nuit alterner
comme cerfs à l'aube entr'aperçus
dans l'échancrure des bois
là où les feuilles se font lit...


Daniel Martinez
Diérèse 31

11:00 Publié dans Arts, Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)