241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/10/2016

"Le Temps des yeux" paraît aujourd'hui !

Enté de 27 "Lettres à Gaëlle", paraît aujourd'hui, aux éditions du Lavoir Saint-Martin : "Le Temps des yeux", écrit par votre serviteur, avec une couverture quadri de Pacôme Yerma (124 pages, 20 €, sur Rives Bkf 100g). Venez nombreux à ma signature, le samedi 12 novembre à l'Espace des Blancs Manteaux, au stand desdites éditions stand C31 :
>>>>           Adresse : 48, rue Vieille du Temple
>>>>           75004 PARIS          Métro : Hôtel de Ville

LE TEMPS DES.png

 

Voici pour vous reproduite la page 93 :

                    Traîne de reflets rouges
                    calmes flocons de braise
                    dédale où loge Bételgeuse

C’est un essaim d’astres soudain
sur le pas de la porte
ils rayent de leurs soupirs
la magie blanche des métaphores
ce qui meurt dans ce qui revit

Chaque détail de la prodigieuse
histoire des hommes s’y inscrit
un rideau bouge
des gouttes de néant pleuvent
voici l’enfant avec sa torche
à l’angle du mur que doublent
les yeux fixes du chat lové là.

                 Daniel Martinez

09:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

"Soleil blanc"

SOL BLANCO

 

Mil gotas de nácar
en las contraventanas de madera maciza
muchas otras en sospenso
las mismas palabras sin mentira

Como ropa de lana nube
en los hombros ya estamos en abril
el ademán algo más distante
hasta la habitación abuhardillada

La primavera gira puede crecer
cargada de tiempo imperceptible
imágen de una imunidad
un ilusorio consuelo

Pero que importa el más allá
madriguera de comadreja paja mojada
dos hilos desnudados inactivos
como alumbrados en la media luz

              Daniel Martinez
              traduit par Pacôme Yerma

28/10/2016

La préparation du numéro 69 de Diérèse

 Stéphane Bernard sera présent in Diérèse opus 69

 

Un monde gigogne – Nous vivons dans un monde gigogne. Tout y est gigogne. Nous marchons, nous nous couchons, rêvons, nous nous levons et pensons avec un psychisme, un corps et une histoire gigognes, dans des pièces, des appartements, des maisons, des rues, des villes, des pays, une terre gigognes. Tout y est partout, y demeure avec ses millions de lui-même morts dans autant d'instants dont seul le dernier n'est pas fantôme, vestige, ruine.

Les tendances – Le choix extrême d'une exclusive technique de vie, vouée selon Freud à un très grand risque d'échec, satisfera bien pourtant au moins une de mes deux tendances ici décisives. La mégalomanie érémitique ou l'autodestruction spectaculaire. S'épanouir dans une voie plutôt très étroite est un vertige aussi jubilatoire que le châtiment de n'y être pas parvenu et qui verse le vaincu au gouffre qu'elle jouxte et domine...