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04/10/2020

"Plusieurs vols d'étourneaux", de Bertrand Degott, éditions Les Deux-Siciles, juin 2003, 7 €

Dix-septième recueil de la collection Poésie aux Deux-Siciles, d'un poète qui rime (il en existe, et de talentueux...), sous une couverture abricot pour faire écho au dicton : "Quand l'abricot est en fleur / Jours et nuits ont même longueur", rêveuses déambulations réorganisées par un fil de pensée concrète, qui sait sublimer et sans s'y perdre tout détail du monde rencontré,

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dans la fraîcheur de son apparition, dans l'éblouissement de sa trouvaille, en s'éloignant de tout style corseté. Bertrand Degott se fait face en toute liberté et nous donne ainsi ses vers, comme sa vie, à lire entre les lignes, entre les mots, dessous la braise qui les anime. Pour vous, ces deux pages manuscrites reproduites dans "plusieurs vols d'étourneaux" :

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Bertrand Degott

03/10/2020

"Rêve errance - 40 distractions nocturnes", de Robert Roman, éditions Les Deux-Siciles, 60 exemplaires, avril 2003, 12 €

Seizième volume de la collection Poésie, c'est l'un des livres que j'ai eu le plus de plaisir à composer, avec l'auteur lui-même éditeur, poète dont les rêves dépassent par leur "fertilité" ceux d'un Marcel Béalu, c'est dire ! Qu'est-ce qui m'a attiré dans ce qu'il m'a envoyé, à la toute fin de l'année 2002 - du temps où l'on respirait sans peine encore - et ce, directement par voie électronique ? D'abord, le ton très libre, un ton qui est le sien, en propre ; et puis cette traversée de l'Inconscient qui est notre lot commun, pour sa richesse infuse, ici pleinement restituée. Sa dédicace : "à Daniel, mes plus beaux voyages au bout de la nuit..." Mais lisez plutôt :

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01/10/2020

"Jusqu'au cou", de Pascal Ulrich, éditions Les Deux-Siciles, octobre 2001

Second recueil de Pascal Ulrich publié aux éditions Les Deux-Siciles (après Patchwork 1999-2000), son titre : Jusqu'au cou (voir ci-dessous la première de couverture). Le 16 juillet 2000, il m'envoyait avec l'une de ses lettres "tourbillonnaires" (je lui avais offert le tome I des Œuvres complètes de Henri Michaux dans La Pléiade) ces réflexions quelque peu désabusées, on y sent une quête d'équilibre pour le moins difficile. Si seule l'intention compte...
Catharsis par l'écriture, manière de chasser les vieux démons d'une époque prompte à cataloguer ses poètes même, quand rien n'importe plus que de s'éloigner des ténèbres qu'elle génère. Pour ajouter : "Arrivés là, de quelle clarté perdue venons-nous ?" - mais est-ce bien une interrogation.

Sagesse bouddhiste de ses propos :
 
                       La réflexion est nourrie
                       par le doute. Ne rien
                       dire. Ne rien faire.
                       Ne rien penser.
                       Ne rien rêver.
                       Ne rien aimer.
                       Ne rien entendre etc...
                       Un caillou ?

                              Pascal Ulrich

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Vous pouvez vous reporter utilement à la rubrique "Pascal Ulrich" de ce blog pour de plus amples développements. Amitiés partagées, DM