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26/08/2020

Sophie Marie Van Der Pas, de concert in Diérèse 79

Là j’avance, dans le corps à corps avec le cheval, jambes aux muscles claquant le flanc bombé de l’animal, le galop élastique, fendre le vent de terre aux épousailles de l’effort, équilibre, parfois s’accrocher au cuir, harnaché de sueurs, foncer, derrière les sabots, la poussière soulève le courage des années, les naseaux dilatés de fougue, l’équilibre gagné, la course continue vers l’infini, quel infini, chevauchée ivre de puissance, fusion, qui est la bête, là, j’hésite à prendre de la vitesse, c’est le moment de respirer, de serrer les mors, de ralentir, de ramener le trot, puis la marche, j’ai besoin d’arrêter les images qui courent, plus vite  que la forêt, de flatter l’encolure, en cherchant l’autre contact, l’intime, personne ne refuse la confiance.

 

Sophie Marie Van Der Pas

 

ABEL BLOG 2.jpg

Collage de Daniel Abel

Agathe Rivals et le "poème fondu" [expression de Michelle Grangaud] in Diérèse 79

                 ô                   peur            

           muse                   colère
    conte-moi                   et tristesse

           l’âme                   juste boussole

 

   quel délice                   quelle fatigue

       légitime                   tourner
       la fureur                   les pages  

des mortels ?                   du mal

 

Agathe Rivals


NB : Chaque strophe (côté droit et côté gauche) est à lire non seulement verticalement, mais aussi, associée à sa parallèle, horizontalement. Classique côté gauche, avec des extraits de l'Odyssée, contemporaine côté droit, avec des extraits de journaux et revues (temps présent et à venir).

 

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Peinture d'Hélène Mohone

Jean-Paul Bota nous accompagnera in Diérèse 79

La nuit est tombée à midi – Itinérances (Chartres – Airaines )
– Triptyque

1 – Chartres

Notes du 03 07 19

Image la première depuis la gare où je les cherche déjà trémières les roses hautes dans l’été qui patrouille et les abeilles profondes à s’étourdir

*

Revenant là Chemin de Mémoire et l’ombre – les arbres à se rejoindre comme des ogives –, je dis 1 plafond de vert comme ciel ou observant quelle fresque comme au plafond de ----------------------- et les parfums de tilleul là où 1 merle s’enveloppe d’obscurité à hauteur d’herbe et les brindilles qu’il dérange cela depuis les lattes vertes d’un banc où je m’assois, face le monument aux morts et mur d’enceinte, d’aucuns vont viennent piétons & cyclistes et le paralytique vers le kiosque à musique.

 

Jean-Paul Bota