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10/09/2020

Recension de Diérèse 78 sur le site de Recours au poème

Bonjour à toutes et à tous,
C'est en des termes élogieux que Carole Mesrobian (mille mercis à elle) parle de Diérèse 78 sur le site de Recours au poème !
N'hésitez pas à vous y reporter, c'est à la rubrique de la "Revue des revues"...

Je continue le travail de composition de Diérèse 79, chronophage vous vous en doutez mais ô combien passionnant. Pour reprendre l'expression : "Quand on aime on ne compte pas" et dans la logique de cette démarche, c'est pour votre serviteur une sorte de marathon (non masqué, bien heureusement).

Relecture tôt ce matin des "Propos détachés du pavillon du Sal" de Tu Long. J'en ai choisi un pour vous qui me lisez, régulièrement :
"Un nuage irisé charme les yeux mais il n'en reste rien un instant après. Une eau vive ravit l'oreille mais est déjà passée sitôt entendue.
Si nous pouvions regarder la beauté comme un nuage irisé le poids funeste de nos actes en serait allégé. Si nous pouvions écouter la musique comme une eau vive notre vie intérieure serait-elle vulnérable ?"

Cette attention à la vie intérieure m'est chère, dans un monde qui la veut la plus transparente possible alors que par définition elle touche à la sphère primordiale et n'a de ce fait pas vocation à se confondre avec les us et coutumes du temps présent, pas plus qu'à se prêter aux données quantifiables de la sphère publique.

Amitiés partagées, Daniel Martinez

09/09/2020

Un sage en attente...

Un sage en attente.jpg

 

     La pensée se grise       les gestes

     sont ceux du grand départ

     lueurs d'aube       au bout

                             de la nuit

     goutte à goutte

     une pluie de cendres blanches

     de plumes d'oiseaux

     offertes au néant

     le monde ne serait plus

     que sentiment marin

     vagues chuintant

     gravures du hasard

 

                              *

 

             Un corps d'écoute

     aux quatre vents       des plis       des pans

     dans l'ailleurs dans l'instant

     qui dépouille de tout

           sauve 

     la langue en ses cheminements

     une poussée sauvage

     une substance sonore

                         dans le ciel antérieur

     comme voile déchirée

     ni grève ni trêve       mais

     la quête

     de l'être       sans sujet

 

                              *

 

     Rompant le souffle et

     cherchant son lieu la terre mère

     offerte aux herbes

     à toutes les percussions intérieures

     à l'ombre des flammes

     d'ambre et d'alun

                     nous là

     fascinés

     sous le couvert du temps

     par recoupes simultanées

     les yeux rêvent

                     deux fois plus bleus

 

                          *

 

     La douceur de la pierre

                          semée d'empreintes

     les larmes noires du varech

     où plongent les mains tranquilles

     ont la couleur des dunes

     comme l'univers tout entier

     glisse sur les marches

     de la maison d'enfance

    

     en deçà       de tout cela 

 

Daniel Martinez
9/9/2020

08/09/2020

Festival "Les Balladines de Penne" : les 12 et 13 septembre 2020

Gil Alcala BLOG.jpg

Festival Les Balladines de Penne

81140 Penne

Des habitants de la commune de Penne ont rêvé que des artistes viennent enchanter et valoriser le patrimoine de leur village, au travers de la poésie. De là sont nées "Les Balladines de Penne", un festival d’Arts poétiques dont le bourg historique du village est le cadre, l’espace scénique ; et dont la poésie est le cœur, le fil conducteur. Une poésie facteur de lien social et de valorisation du patrimoine. Une poésie aux formes expressives diverses : lectures, chants, musique, danses, arts circassiens, arts plastiques, théâtre, vidéos…

10:20 Publié dans Spectacles | Lien permanent | Commentaires (0)