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05/01/2019

Frédéric Chef étoile avec nous la nouvelle année

Paulhan écrit je crois quelque

part prendre la vie chaque jour plus

négligemment on hypothèque

c’est vrai la vie ou ce qui fut

 

l’on effeuille le calendrier

jour après jour feuille après feuille

comme on vide le cendrier

du feu d’hier en demi-deuil

 

il y a quelque part des fuites

et tout ce temps qui s’évapore

a soufflé sur l’année dix-huit

 

voici déjà du gui l’an neuf

en veux-tu en voilà encore :

rime attendue pour l’an dix-neuf

 

 

Frédéric Chef, le premier janvier 2019

07:21 Publié dans Voeux | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2019

"Ynys Avallach", aux éditions du Littéraire, 9 décembre 2014

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     "Je ne veux pas écrire ce qui en moi ne peut s'entendre.
      Je veux écrire ce qui en tout se veut comprendre.
      Il n'y a à ma vie que la limite que m'imposera mon écrit.
      J'écris l'espace que je vis, et survivrai dans son esprit."

Astrid Shriqui Garain

 

Il s'agit de Poésie, on le distingue à peine sous le titre, je vous invite à vous pencher de plus près sur ce livre, sur lequel la critique ne s'attardera pas : et c'est bien dommage... Mais que voulez-vous, nous vivons une époque trouble à tout le moins, bloquée c'est certain ; et le littéraire en général, la poésie en particulier n'y échappent pas, ou difficilement. Amitiés partagées, Daniel Martinez

11:44 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

01/01/2019

Mes voeux pour l'an 2019

Chers ami(e)s, je ne sais trop comment les formuler, ces vœux pour l'an 2019. Assurément, je vous souhaite à toutes et à tous d'être heureux (de vos réalisations, mais pas seulement, des projets qui sont le levain de la vie, ce qui nous fait avancer, à pas de loup parfois, plus franchement d'autres dans ce que chacun estime être la bonne direction...). Heureux oui, mais pas seulement : le monde qui nous occupe n'est pas, loin s'en faut, à l'image de ce que nous aurions pu espérer, mais il faut faire avec (tous les contre-feux allant de pair). Le réel, ce fardeau, n'est pas mon fort, mais je ne puis que me débattre dans l'existant qui se conjugue avec l'existence. Tout aussi bien, que vous puissiez vous y retrouver, dans cette intrication de l'ordre et de la matière quand les pensées du poète vont naturellement se perdre dans les ramifications du regard : source de vie autant que de vérité. Cette vérité, elle emprunte mille chemins qui tous concordent dans l'absolu d'un univers intérieur qui nargue le vide et le chaos, se nourrit de son propre espoir et dérange les partisans de l'échec, de l'enfoncement dans le cri comme un caillou qui se crasherait dans l'étang voisin. Nous sommes toutes et tous à la recherche de l'autre - avec ou sans la majuscule ce n'est pas le sujet ; occupants de cette Terre que nous dégradons à mesure, bon an mal an, comme si de rien n'était. Et gémissons en sourdine de n'entendre point que partitions de l'aléatoire, refrains numérisés jusqu'à la moelle et fouillis de paroles coupées de leur source première. Le cœur fissile n'a rien à voir avec cela et ne sera jamais celui de l'approbation convenue. Je terminerai par là : que dame Liberté vous anime tout au long des jours à venir et vous soit la plus favorable. Avec ce beau luxe de l’Écart quand il rejoint le magma interne, pour ne pas dire plus simplement : la création permanente, jamais satisfaite d'elle-même et lasse que ne lui soit "offerte" que la fenêtre du fini. Amitiés partagées, Daniel Martinez

12:25 Publié dans Voeux | Lien permanent | Commentaires (0)