241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/08/2020

Agathe Rivals et le "poème fondu" [expression de Michelle Grangaud] in Diérèse 79

                 ô                   peur            

           muse                   colère
    conte-moi                   et tristesse

           l’âme                   juste boussole

 

   quel délice                   quelle fatigue

       légitime                   tourner
       la fureur                   les pages  

des mortels ?                   du mal

 

Agathe Rivals


NB : Chaque strophe (côté droit et côté gauche) est à lire non seulement verticalement, mais aussi, associée à sa parallèle, horizontalement. Classique côté gauche, avec des extraits de l'Odyssée, contemporaine côté droit, avec des extraits de journaux et revues (temps présent et à venir).

 

mohone 18.jpg

Peinture d'Hélène Mohone

Jean-Paul Bota nous accompagnera in Diérèse 79

La nuit est tombée à midi – Itinérances (Chartres – Airaines )
– Triptyque

1 – Chartres

Notes du 03 07 19

Image la première depuis la gare où je les cherche déjà trémières les roses hautes dans l’été qui patrouille et les abeilles profondes à s’étourdir

*

Revenant là Chemin de Mémoire et l’ombre – les arbres à se rejoindre comme des ogives –, je dis 1 plafond de vert comme ciel ou observant quelle fresque comme au plafond de ----------------------- et les parfums de tilleul là où 1 merle s’enveloppe d’obscurité à hauteur d’herbe et les brindilles qu’il dérange cela depuis les lattes vertes d’un banc où je m’assois, face le monument aux morts et mur d’enceinte, d’aucuns vont viennent piétons & cyclistes et le paralytique vers le kiosque à musique.

 

Jean-Paul Bota

23/08/2020

Gérard Le Gouic apporte sa pierre à l'édifice de Diérèse 79

Je suis né sans terre natale,
le sol d’une immense cité m’accueillit
et m’offrit le berceau de ses étages,
les promenades de ses trottoirs.

Enfant, je m’évadais par les fenêtres
comme un écureuil à demi-fou
cherche à s’évader de la roue qui l’emprisonne,
j’effectuais tel un baigneur
des brasses dans la mer grise des nuages
puis rejoignais par les cours d’eau du ciel
les forêts de mes désertions.

Je redescendais sur terre
et m’inventais de nouvelles fuites.
Je n’aimais que les trains,
que l’odeur de leurs haleines bleues,
que le vent receleur d’escarbilles,
que le chant d’une locomotive qui s’éloignait
par-dessus les toits de la nuit.

 

Gérard Le Gouic

 

CAIRN BLOG.jpg