23/07/2018
Pascal Ulrich : lettre du 30 avril 2000
Cher Daniel
(sur une musique de Nick Drake)
Je suis heureux de savoir que mes dessins te touchent tant. Une grande partie de mon existence est dedans, une grande partie de mon dedans il faudrait dire. Le reste du temps de mon temps je suis plongé dans la correspondance, les livres, la musique, l'amour, l'érotisme et la folle et éreintante et permanente réflexion. Jolis fruits de mes rêves et tourments. La vie sociale me concerne peu car je sais trop de quoi il retourne et faire semblant me déplaît totalement, encore que... avec de l'humour et un peu de talent théâtral mais pas trop souvent, pas trop ; je préfère fréquenter ceux des coulisses de l'existence, les funambules de la création, les arpenteurs de l'impossible, les voyageurs du dedans et autres curieux terrestres, lunaires, etc... toujours au courant de ce qui n'existera sans doute jamais.
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"J'adore les plaisirs simples. Ils sont le dernier refuge des personnes compliquées." Oscar Wilde
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Ci-joint les épreuves. Je suis toujours à la rude épreuve, la vie elle brûle dans la fièvre des éclatements.
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Pas un jour sans création(s) !
Je te souhaite le meilleur.
Pascal
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PS : dans deux mois je déménage en Haute-Garonne et j'ai des tableaux et dessins à céder qui sont visibles chez moi, si tu connais des amateurs...
12:03 Publié dans Pascal Ulrich | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2018
En exergue, in Diérèse 74
Il m'a semblé opportun de choisir pour l'entrée dans ce numéro à venir de Diérèse, le soixante-quatorzième, ce qu'écrivait Novalis:
"Toute cendre est grain de pollen "
En plus de ce que je vous ai déjà annoncé dans le Domaine étranger (Vittorio Sereni, Gregory Corso), j'aurai plaisir à vous donner à lire des traductions de poèmes de Michela Zanarella.
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PS : permettez-moi, je ne croyais pas que l'actualité toute récente viendrait confirmer "le bien" que je pense de notre monarque branché... Étonnant de même que notre presse ne porte ces faits sur la place publique qu'après les festivités poutiniennes. Aurais-je l'esprit mal placé ?, pas impossible. Je n'attends plus à présent qu'un beau discours enflammé du locataire de l’Élysée, un plaidoyer très lyrique, pour le JT de 20h00 ; avec, pour lui donner la réplique, une journaliste accréditée (moi qui n'ai pas de téléviseur, je pourrai, Dieu merci, suivre ladite allocution dans un café, place de la Contrescarpe, à Paris, sous vidéosurveillance). Amitiés partagées, Daniel Martinez
19:10 Publié dans Diérèse 74 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cet été, la galerie Didier Devillez (Bruxelles) vous présente une œuvre de sa réserve :
TIM PORTER (né à Washington en 1946)
1050 Bruxelles
16:43 Publié dans Arts | Lien permanent | Commentaires (0)