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10/12/2015

Patrice Dimpre sera présent in Diérèse 67

On dirait que je serait le sujet


     Je ne me soucie de rien d'autre que de chercher. Ce que je cherche ? Ma route, toujours. Et à ce jour, si j'en crois les dents de scie de mes pas, je ne l'ai pas encore trouvée.

     Qu'est-ce qu'on a fait, entends-je, pour être en compagnie de ce type - moi - qui habille les couteaux en petites filles, et ensuite les aiguise de frisettes ?


     J'écris souvent à l'ombre de l'ombre qui viendra, laquelle ôte à mon poil tout lustre, et, dans mon rire, met ses dents en avant.


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                                                                       Patrice Dimpre


J'arrête ici pour les présentations des auteurs du futur Diérèse, n'hésitez pas à faire passer je vous prie, mille mercis.

00:28 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

05/12/2015

Présentée par Monique Labidoire, Claudine Bohi sera présente in Diérèse 67

il y eut l’enfance
et de vagues signes
habitant nos demeures

et si fragiles sur nos mains croisées

tu rassemblais des buissons d’épines
et tu dénouais parfois le grand sablier
de grandes plages blanches se déroulaient alors
dans l’odeur des marins

je m’agrippais au monde pour un instant

puis tu refermais nos livres
nous regardions dans nos yeux l’effroi
en face

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                                    Claudine Bohi

 

VOILIER BLOG.jpg

Dessin de Pacôme Yerma

19:41 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

04/12/2015

Valérie Michel sera présente in Diérèse 67

 De cette manière, et d’une autre

 

11 Nombreuses sont les nuits passées à la surface du sommeil. Il y a en-dessous des eaux plus profondes. L’on voudrait plonger, lâcher là le fardeau du jour et des pensées, et qu’il s’y dépose une fois pour toutes. Une digue inférieure a dû rompre, comme si après avoir résisté au pire, l’on cédait à la longue, juste parce que cela continue. Il y a la conscience, là, et cette onde d’angoisse, physique seulement à cet instant. Est-il possible que les choses soient si tenaces alors qu’elles n’ont pas tant d’importance ? Que faut-il penser de ces dizaines de rêves que charrient nos nuits et dont elles laissent les alluvions au bord de notre mémoire ?...


                                                                      Valérie Michel

 

MICHEL D66.jpg

Jean-Gilles Badaire

15:59 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)