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03/12/2015

Richard Rognet sera présent in Diérèse 67

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Je ne crois plus aux vergers embaumés, aux chemins qui me séduisaient, aux instants qui fleurissent à la surface des gestes souvent imperceptibles, je ne crois plus à l’être parallèle à moi qui crut gagner les élévations du songe, pénétrer les enchaînements subtils de la vie, je ne crois plus en ces pays qui cherchaient des rivages où voir clairement leurs frontières, je ne crois plus en ces promesses qui soulageaient mon cœur, rassuraient mon âme inquiète et offraient mon corps aux exigeantes caresses de tous les êtres échappés de moi.
Alors je dis qu’il sera toujours temps de poursuivre d’autres artifices, de supplier des refuges inutiles, d’accabler l’univers de plaintes, de se morfondre sur ce qu’on est, qu’on eût voulu être, qu’on ne sait pas qu’on fut et, qu’en fin de compte, on craint de restituer à la magicienne, à la rusée qui recommence à prendre forces dans le doux logis que forme la jambe coupée d’Arthur.

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                                                                                                 Richard Rognet

00:35 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

02/12/2015

Hélène Mohone sera présente in Diérèse 67

Vous pourrez lire sous sa plume le début d'un roman inachevé : "La Cérémonie" et deux pièces inédites encore jamais jouées : "Le Cirque" & "Le Collège", ainsi que des poèmes d'Hélène.
Après la belle surprise du numéro 66 de Diérèse dans les pages duquel vous pourrez découvrir de cette auteure : "Souffler mot", un recueil inédit il va sans dire, présentation et biobibliographie assurées par Jean-Luc Coudray...


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14:12 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

Hervé Martin sera présent in Diérèse 67

comment le poème vient au corps

        De cette nuit d’enfance
        tombent les mots
        dans la cible du corps

        Sans atteindre encore
        leur nature profonde
        ils se frayent un chemin
        à travers
        les rhizomes de nerfs

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                                                                                           Hervé Martin

01:11 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)