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04/12/2015

James Sacré sera présent in Diérèse opus 67

Je continue mes annonces avec un poète que l'on ne présente plus, James Sacré, qui vous donnera à lire un bel ensemble inédit de son cru - je n'en dis pas plus, c'est une surprise et cela doit le rester.
Que vive la Poésie, loin des petits discours insanes et sectaires que l'on entend ici ou là prendre le pas sur la Raison. DM

15:13 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

Le poète sud-africain Sinclair Beiles sera présent in Diérèse 67

Le poète sud-africain Sinclair Beiles est né en 1930, il a vécu à Paris dans les années 50. C'est Bruno Sourdin qui l'a traduit pour le numéro 67 de Diérèse :


          A song


          My dress fell.
          It fell about my feet
          Like a pool in the rocks.
          Come close to me.
          Lick my skin
          And you will taste the sea.

                                      Sinclair Beiles

* * *

          Chanson


          Ma robe est tombée.
          Elle est tombée à mes pieds
          Comme une mare dans les rochers.
          Viens tout près de moi.
          Lèche ma peau
          Et tu sentiras la mer.

15:02 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)

03/12/2015

Une étude de Jean-Louis Bernard sur René Char in Diérèse opus 67

René Char, poète de la lucidité

"J’ai toujours mis dans mes écrits toute ma vie et toute ma personne. J’ignore ce que peuvent être des problèmes purement intellectuels". Cette phrase de Nietzsche, René Char n’aura jamais cessé de la faire sienne : elle l’éloigne irrémédiablement de l’élitisme où certains ont voulu le confiner. Il aura correspondu avec Blanchot, Camus, Eluard, Gracq, Heidegger, Saint John Perse…, et aussi Braque, Giacometti, Matisse, Picasso, Nicolas de Staël, Viera da Silva ; traduit Pétrarque, Shakespeare, Shelley, Emily Brontë, Pasternak, Maïakovski, et celle qu’il plaçait au sommet de son Olympe personnel : Marina Tsvetaïeva. Il aura cheminé avec ceux qu’il appelle ses défricheurs : Héraclite, Lao Tseu, Thérèse d’Avila, Hölderlin, Rimbaud. Que signifient tous ces noms ? Que la parole poétique (et artistique en général) ne peut vivre que par l’échange.

Ceci implique que le poème, moins langage authentique que souci d’être, tend à dire la part du monde qui ne peut s’exprimer à partir du moi. Sa vertu est de révéler, une fois "pulvérisée" en mots, la force lumineuse des sujets sous-tendus par ces mots. Pour cela, il faut au préalable un travail profond de mise à distance, "le dessein de la poésie étant de nous rendre souverains en nous impersonnalisant"...

 

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                                                                                        Jean-Louis Bernard

10:57 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)