07/03/2015
La Table des illustrations de Diérèse 64
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20:02 Publié dans Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2015
Gérard Engelbach sera présent in Diérèse 64
Je terminerai aujourd'hui les présentations d'une partie des auteurs à paraître dans le soixante-quatrième opus de Diérèse. J'ai nommé ici Gérard Engelbach, qui sera illustré par Pacôme Yerma, en charge par ailleurs de la première de couverture (surprise...).
Pour l'heure, quelques vers inédits de ce poète rare :
La bien-aimée
L'image tourne, se retourne, se détourne
Parfois,
Dédain ? Effroi ?
Bernique !
Des soleils plats bondissent, agrippent les anneaux
- Mon cirque ! -
Tutu et balancier, la silhouette enfantine.
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Concert champêtre
Cymbales ! Conjuration d'âmes très nobles
Sur nos prairies.
Passé le double pont - les morales d'antan,
Leur zézaiement de larves -
Le choc !
Le choeur des Muses - pirogue blanche
Visible enfin.
Gérard Engelbach
15:40 Publié dans Auteurs, Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2015
Martin Schweizer accompagnera de ses oeuvres Michel A. Chappuis in Diérèse 64
Le tableau reproduit plus bas, du plasticien suisse Martin Schweizer, ornera la quatrième de couverture du prochain Diérèse ; ce peintre illustrera dans ledit numéro le nouvelliste et romancier Michel A. Chappuis, lui-même né à Neuchâtel en 1968 :
A la saignée des heures
Un autre jour a coulé dans ma tasse. Brûlant, et encore plus amer. Lentement, presque nonchalamment, il déplie les maisons monotones jusqu'aux confluents des rues, et la ville entière accueille dans un ultime bâillement électrique (sans langueur, sans grand étonnement) la coupure de l'éclairage public qu'on avait oublié. Ils montent en nuées grises vers certaines hautes cheminées emblématiques, invisibles d'ici, déposées sur le ruban de ciel qui passe au-dessus de nous en sens inverse.
Des nouvelles tournoient dans une lumière stratifiée, rebondissent sur le miroir ou sur le mur du fond juste en face de moi, où s'encadre ce paysage peint par on ne sait qui, puis elles vont se perdre au plafond ou écrasent leur vol éphémère parmi les miettes, les cendres éparses et les petites cuillères, sans laisser de traces, et sans jamais faire trembler les lourds rideaux de la morosité. Tegelmann est mort. Qui c'est ça, Tegelmann ?...
Michel A. Chappuis
12:53 Publié dans Auteurs, Diérèse | Lien permanent | Commentaires (0)