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25/02/2015

"L'épaule du paysage", de Jeanine Salesse, éd. Tarabuste

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis dans la phase disons "terminale" de la mise en pages du prochain numéro de Diérèse et donc lève un peu le pied pour intégrer au blog de nouveaux éléments, ne soyez pas impatients.

Reçu ce matin par la voie électronique une réclame des éditions L'Atelier contemporain pour leur dernier-né, "L'Ile blanche" de Bruno Krebs ; mais surtout, un envoi (par la Poste) très aimable de Tarabuste contenant le dernier opus de Jeanine Salesse, "L'épaule du paysage", un livre empreint d'une tristesse contenue, d'une douceur qui parle à l'oreille de ces mots que nous prêtons au monde et qui pourraient bien être pour le poète, lorsque l'écriture fait le lien, l'ébauche d'une histoire de la création en réduction. Ici convoquée pour tracer les contours d'un présent quelque peu désenchanté, en évoquant cette épaule qui n'est pas seulement celle toute idéelle du paysage mais celle de l'être à laquelle on aimerait pouvoir encore s'appuyer, mais... :

     J'appelais ton visage
     Un nuage passait

     La neige fondait sous les mimosas
     Je croyais
                    aux flocons d'or
     qui illumineraient tes yeux

                      Ils se voilaient

                          Jeanine Salesse

10:54 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

20/02/2015

Gérard Engelbach sera présent in Diérèse 64

Je terminerai aujourd'hui les présentations d'une partie des auteurs à paraître dans le soixante-quatrième opus de Diérèse. J'ai nommé ici Gérard Engelbach, qui sera illustré par Pacôme Yerma, en charge par ailleurs de la première de couverture (surprise...).

Pour l'heure, quelques vers inédits de ce poète rare :

 

La bien-aimée


L'image tourne, se retourne, se détourne

Parfois,

Dédain ? Effroi ?

Bernique !

Des soleils plats bondissent, agrippent les anneaux

- Mon cirque ! -

Tutu et balancier, la silhouette enfantine.


* *

 

Concert champêtre

Cymbales ! Conjuration d'âmes très nobles

Sur nos prairies.

 

Passé le double pont - les morales d'antan,

Leur zézaiement de larves -

Le choc !

Le choeur des Muses - pirogue blanche

Visible enfin.

                                 Gérard Engelbach

16/02/2015

La lettre à Paul Demeny (15 mai 1871)

Vous l'aviez toutes et tous deviné, il s'agit d'Arthur Rimbaud, cet extrait qu'il importe de relire pour le comprendre mieux :

Cela m'est évident : j'assiste à l'éclosion de ma pensée : je la regarde, je l'écoute : je lance un coup d'archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d'un bond sur la scène.

                                                              Arthur Rimbaud

Toute la définition de la fameuse "inspiration". Nous en reparlerons naturellement. Terme dévoyé on ne peut plus et pourtant, comment expliquer ?... On y mettra si l'on veut une certaine forme de délire, si l'on s'en tient au rationalisme ambiant. En plongeant dans le préconscient, d'aucuns pourront retrouver là une porte, une sorte d'issue de secours activée arbitrairement, ou presque, selon les circonstances. Le travail aussi bien : "Pas un jour sans une ligne", n'est-ce pas. Mais somme toute, à partir de quels "éléments" l'écriture se compose-t-elle, j'entends : "où donc puise-t-elle donc ?". La réponse est sous la plume de chacun. Une réponse conçue pour ne pas trancher, sur un sujet sensible. DM

16:43 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)